Où l'on s'intéresse à un monsieur qui a bien failli satelliser Hitler. Non, pas lui. L'autre.
— Encore ?
— Quoi, encore ?
— Ben c’est du réchauffé, ton truc. Tout le monde sait qu’Hitler est passé pas loin de se faire sauter la moustache, mais tout le monde sait aussi que l’attentat a foiré parce que ce type avait le cul bordé de nouilles.
— Ah bon. Bon ben je remballe, alors.
— Ben voilà. De toute façon, ça vient tellement tard dans le conflit que ça n’aurait pas probablement pas changé grand-chose.
— Tard dans le conflit ? L’automne 39 ?
— Quoi ? Mais non, enfin. L’Opération Walkyrie, c’est juillet 44 !
— Mais je n’ai jamais parlé de Walkyrie, moi !
— MAIS ENFIN TU ME PARLES D’UNE BOMBE QUI A FAILLI TUER HITLER SAUF QU’IL EST SORTI JUSTE AVANT QUE ÇA PÈTE.
— Ben oui. En 1939, à Munich.
— .... Jésus Marie Joseph il me fatig... Pour l’amour du ciel, Jean-Christophe, vérifie tes notes. Le complot de Claus von Stauffenberg et la bombe qui rate Hitler, c’est 1944, en Pologne. Dans la Tanière du loup.
— Ah je crois que je vois d’où vient la confusion.
— Du fait que tu es têtu comme une mule ?
— Non, du fait qu’il y a eu deux attentats à la bombe contre Hitler en six ans.
— Hein ?
— Georg Elser, ça te parle ?
— Jamais entendu parler.
— Comme quoi l’histoire est cruelle parce que Claus von Stauffenberg est plus connu, merci, Tom Cruise. Alors que ce n’est pas tout à fait le type le plus recommandable de la planète.
— Tom Cruise ?
— Aussi, mais je parlais surtout de von Stauffenberg.
— Ah bon ?
— Mais ça fera l’objet d’un autre billet. Georg, donc.
...